Baromètre Meilleurs Agents : le marché de l’immobilier en alerte

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13/04/2023
Prospection immobilière
baromètre meilleurs agents ; un premier trimestre assez inquiétant pour l'immobilier

Chaque mois, le Baromètre Meilleurs Agents dresse un bilan sur le marché de l’immobilier pour le mois passé.

En début d’année nous avons réalisé une étude sur les perspectives à venir pour le marché de l'immobilier en 2023. En ce début du mois d’avril et avec l’arrivée du printemps, nous nous arrêtons un instant pour faire un bilan de ce premier trimestre.

Notre carte de prospection immobilière met régulièrement à jour sa base de données. En effet, l’objectif est de permettre aux agents immobiliers et autres professionnels de rester à la pointe de leur marché. Grâce à notre outil, vous allez pouvoir prospecter et cibler les propriétaires vendeurs au bon endroit et au bon moment !

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Selon le dernier Baromètre Meilleurs Agents, les résultats sont assez inquiétant pour ce premier trimestre . En effet, il semblerait que le marché de l’immobilier s’enfonce dans la zone rouge…

Découvrons ensemble dans cet article les résultats.

 

Les prix de l’immobilier en baisse sur l’ensemble du territoire métropolitain 

Une baisse des prix immobiliers qui n’épargne personne

L’expert en immobilier avait déjà prévenu dans son baromètre du mois de mars. Tout le territoire de la France métropolitaine a vu ses prix basculer dans le rouge depuis le début de l’année. À noter qu’il n’y a pas uniquement les 10 plus grandes villes de France qui ont vu leur prix baisser. En effet, les villes du top 50 ont également rejoint le mouvement avec des baisses de prix de leur côté. À la grande surprise du marché, les zones rurales rejoignent également la partie avec une baisse de -0,1%.

Le Baromètre Meilleurs Agents précise que « toute la France qui bascule dans le rouge » est une première depuis 14 ans.

Il faut savoir que cependant, ce sont les plus grandes villes de France qui connaissent le plus le plus fort avec -1%.

 

Des exceptions malgré tout 

Bien heureusement, certains secteurs ont échappé à cette vague déferlante. En effet, dans les grandes villes, Nice s’en sort avec une hausse de prix de l’ordre de 2,1% en trois mois. Pour continuer, on retrouve également Strasbourg parmi les exceptions, qui enregistre une hausse de 1,1%. Pour finir dans les grandes villes épargnées, il y a Lille qui a su résister à la baisse des prix avec une hausse de 0,4%.

À noter que ces hausses restent cependant nettement moins fortes que le printemps dernier. Pour rappel, lors des premiers trimestres 2021 et 2022, les prix de l’immobilier à Lille avaient augmenté de 2,8% et 1,6%.

Concernant les performances des autres grandes villes, on notera la décevante performance de Marseille. En effet, après une régularité sans faille, Marseille flanche à son tour avec une baisse de 1,8%.

Malgré la saison printanière porteuse d’espoirs, le marché de l’immobilier n’a pas su résister à la tempête. En effet, Meilleurs Agents enregistre même une nouvelle baisse : 0,2% au niveau national.

 

Paris, n’échappe pas à la chute 

Un record historique

C’est un bilan assez catastrophique pour la capitale qui enregistre une baisse de 3,8% en 12 mois. Du jamais vu depuis la crise financière de 2008. Tous les types de biens sont touchés. À commencer par les petites surfaces qui ont 4,3% au cours des 12 derniers mois. Vient ensuite les grandes surfaces qui s’en sorte à peine mieux avec une baisse de 3,4%.

Afin de faire une comparaison, le cycle baissier qui avait eu lieu entre 2011 et 2015 n’avait pas entraîné une telle chute des prix. En effet, à l’époque on avait enregistré une baisse de 1,4% en moyenne par an pour Paris. Aujourd’hui, avec un contexte économique presque similaire, le marché immobilier parisien est fortement touché et plus fragile qu’il y a 10 ans.

 

Pourquoi cette baisse ? 

Bien évidemment, cette chute n’est pas restée sans analyse sur le marché. Il faut savoir que les experts ont trouvé deux explications à ce bilan assez déroutant.

Premièrement le désamour de la capitale jouerait en grande défaveur du marché. En effet, Paris serait la seule grande ville de l’Hexagone a avoir vu ces prix baisser depuis juillet 2020. Deuxièmement, il y a le niveau des prix dans la capitale même. En effet, au-delà des 10 000€/m2, les taux d’intérêts augmentent et donc repousse les acquéreurs. De ce fait, les acheteurs parisiens sont donc contraints de revoir leur projet d’achat à la baisse. Voire même l’abandonner… Une autre statistique assez effrayante a vu le jour dans le baromètre : les Français ont perdu 12m2 de pouvoir d’achat immobilier en un an. Soit l’équivalent d’une chambre.

À ce rythme là, la ville de Paris pourrait descendre en dessous des 10 000€/m2 d’ici cet été.

Pour rentrer dans les détails, aujourd’hui sur les 20 arrondissements, 6 sont en dessous des 10 000€/m2 : le 10ème, 12ème, 13ème, 18ème, 19ème et 20ème arrondissement.

 

Qu’en est-il pour l’Île-de-France ? 

En ce qui concerne la région d’Île-de-France, la Seine-Saint-Denis est l’unique département à être en positif. En effet, il enregistre une hausse de 0,1%. La Val-d’Oise n’a lui, ni augmenté ni baissé ses prix. Les baisses les plus importantes sont du côté des Hauts-de-Seine, de l’Essonne et de la Seine-et-Marne.

 

Ce qu’il faut retenir 

Retrouvez les informations importantes sur cette infographie.